
Nous vous présentons le programme des prochains concerts à Madrid. Nous en tirons plusieurs conclusions : faire une (ou deux, ou trois) dates dans une grande salle est en vogue, tant pour les artistes confirmés que pour les groupes émergents. L’engouement pour la musique live est réel et nous espérons qu’il est aussi authentique. Et une remarque : habituons-nous au nouveau nom du WiZink Center, qui s’appelle désormais officiellement Movistar Arena.
Dans cette liste, il y a des fermetures de tournées de groupes internationaux, des hommages inattendus, des festivals bizarres, des petits groupes émergents qui commencent à se faire entendre dans les salles mythiques de Madrid et qu’il ne faut pas manquer avant qu’ils ne deviennent célèbres… Préparez-vous !
Table des Matières
Concerts du mois de février 2025
DITZ (6 février)
IDLES en a fait l’un de vos groupes préférés. Et cela en dit long sur un groupe qui devient un animal caméléon sur scène. Leur spectacle, leur bannière.
Billets : 19€
Où jouent-ils ? Calle de los jardines, 3 (Centro)
Don’t Let Daddy Know (8 février)
Bon, on a triché. Nous avons triché : ce n’est pas un concert, c’est la mère des DJ sets pour ceux qui apprécient la musique EDM. Don’t Let Daddy Know est un festival d’un jour qui, à partir de l’IFEMA, projettera la fête EDM par excellence avec les meilleurs représentants du genre aux platines : Dimitri Vegas, Morten, Matisse & Sadko b2b Third Party, Nervo, Oliver Heldens, Robin Schulz, Abel Ramos, Ardiya, Barce, Luigii et Michenlo.
📍 B illets : à partir de 49,50 €.Où ? Avenida del Partenón, 5 (Barajas)
Lisabö (8 février)
BUF. Voyons voir. De notre point de vue, l’un des concerts de l’année, c’est le cas de le dire. Lisabö est de retour (ils l’ont déjà fait avec un concert en mai 2024 qui était tout simplement EPIC) et maintenant ils le feront dans l’un de ces endroits qui les fera grandir comme jamais auparavant, le Théâtre Eslava. De la force, de l’émotion, des éclats de son, de la grandeur. Tout.
T ickets : à partir de 20€Où ? Teatro Eslava : calle del Arenal, 11 (Centro)
Cala Vento (10 et 11 février)
La Eslava renoue avec l’éclat de ce glorieux passé en proposant des spectacles incontournables de cette année 2025. Après Lisabö, Cala Vento. Ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre et n’ont pas besoin de l’être. Cala Vento fêtera ses dix ans de carrière dans ce lieu centenaire avec deux dates Cala Vento (mais ils en joueront huit autres dans d’autres lieux). Dix ans, dix concerts, une performance live extraordinaire.
B illets :22 €Où ? Teatro Eslava : calle del Arenal, 11 (Centro)
Sidonie (13 février)
Félicitations à Sidonie. Le groupe barcelonais fête ses 27 ans de carrière en fermant une Movistar Arena et en célébrant des chansons comme Carreteras Infinitas et Fascinados.
B illets :à partir de 35 €Où ? Movistar Arena : Avenida de Felipe II S/N (Goya)
Franz Ferdinand (17 février)
Disons-le d’emblée : Franz Ferdinand ne sait pas ce que c’est que de vieillir. Ils continuent d’être l’un des groupes les plus prolifiques (en ce qui concerne les concerts) et à chaque fois, l’énergie est débordante, incroyablement enveloppante. Impossible de ne pas tomber à leurs pieds, un soir de plus à La Riviera.
Où ça ? La Riviera :Paseo Bajo de la Virgen del Puerto, S/N, (Arganzuela)
Ela Minus (18 février)
Ela Minus, c’est Gabriela Jimeno. Elle a commencé sa carrière timidement sur Soundcloud, en téléchargeant ses créations sous le nom de Tiny Dance, une petite danse, pas plus. Et ce qui a commencé comme une innocente plaisanterie est devenu pratiquement un genre à part entière, réinterprétant une synth pop particulière, délicate, fantaisiste et merveilleuse.
Billets : à partir de 20 €Où : Sala Nazca, calle de Orense, 24 (Tetuán)
Jay Jay Johanson (19 février)
Dans le cadre du cycle de concerts MAZO, Jay Jay Johanson vient à Madrid en février pour présenter son univers complexe, plein de recoins et de surprises. Le son du Suédois est indescriptible (du moins en quelques mots), allant du trip hop au jazz, en passant par les influences du film noir sur ses compositions.
Où ? Sala BUT : Calle de Barceló, 11 (Malasaña)
Ortiga (21 février)
Comment nous aimons Ortiga. Nous l’aimons, elle nous élève, elle nous rend meilleurs (nous exagérons, mais…). Le Galicien apporte « A nosa verbena » ( « notre verveine ») dans un lieu classique de Madrid, le Sol, en récupérant la cumbia, l’électro latine, le merengue… mais toujours d’une manière moderne et innovante. Une bonne fête.
Où ? Sala Sol, Calle de los jardines, 3 (Centro)
Amaia (23 février)
Amaia fait de nous de meilleures personnes. Et n’exagérons pas : une présence si naturelle, si simple mais pas simple, si pure dans ses contradictions comme dans ses bizarreries… et tout cela s’exprime dans des chansons « étranges », qui sont loin d’être distantes. Elles nous rapprochent des sentiments, des choses simples et de la beauté des détails d’une voix absolument bouleversante et presque surnaturelle. Amaia, nous t’aimons.
Billets : à partir de 38,50 €.
Où : Movistar Arena : Avenida de Felipe II S/N (Goya)
La douleur d’avoir le cœur pur (23 février)
Les années 2000 (et les millennials) sont à la mode, c’est ce que l’on peut dire du retour de The Pains Of Being Pure at Heart, l’un des groupes de rock indé les plus emblématiques d’il y a deux décennies. C’est au Lula Club que le légendaire groupe new-yorkais fêtera les quinze ans de son album liminal. Du bon shoegaze, de la bonne guitare. Nous sommes impatients.
Où cela se passe-t-il ? Au Lula Club. Gran Vía, 54 (Centre)
julie (24 février)
Si nous parlons de The Pains of Being Pure at Heart comme du retour dont les amateurs de bruit ont besoin, ce groupe est la confirmation que le shoegaze est également de retour sur la scène parmi les nouveaux groupes : julie est le shoegaze comme toujours, sans additifs et avec beaucoup de distorsion. Ils joueront également au Primavera Sound et au festival Outbreak à Manchester. Ce dernier est un véritable label de qualité.
Billets :20€
Où : Sala Clamores, Calle de Alburquerque, 14 (Bilbao).
Carolina Durante (28 février)
Carolina Durante a réalisé un excellent album : Elige tu propia aventura sera présenté à la Movistar Arena avec ses paroles acérées et la confiance de ceux qui savent qu’ils font les choses bien, très bien.
Billets : à partir de 38,50 €.
Où : Movistar Arena : Avenida de Felipe II S/N (Goya)
Baiuca (27 et 28 février)
Quelle qualité incontestable pour la musique galicienne. Baiuca revient dans sa deuxième maison, Madrid, avec deux dates (dont l’une est déjà complète) pour présenter son album Barullo.
Où jouent-ils ? La Riviera :Paseo Bajo de la Virgen del Puerto, S/N, (Arganzuela)
Aperçu des concerts de mars
Cariño (2 mars)
María Talaverano, Paola Rivero et Alicia Ros sont les divas de la pop underground de ce pays. C’est ce que nous disons. Leur reprise de Llorando en la limo de C Tangana n’est qu’un aperçu de ce qu’elles réalisent avec leur son lo fi et leurs paroles amusantes, irrévérencieuses et fraîches.
Où jouent-ils ? La Riviera :Paseo Bajo de la Virgen del Puerto, S/N, (Arganzuela)
Marc Scibilia (4 mars)
Élevé à Buffalo mais vivant dans le Tennessee, Marc Scibilia a pour veines la musique folk la plus pure et la plus authentique. L’une de ses chansons est devenue virale dans la série Bones, How Bad We Need Each Other; mais que cela vous rappelle quelque chose ou non, nous vous recommandons d’écouter l’une des voix du moment aux États-Unis.
B illets : à partir de 25 €Où ? Sala Copérnico, Calle Fernández de los Ríos, 67 (Moncloa)
Lucky Love (4 mars)
Quelle personnalité écrasante, quel style et quelle fluidité. Lucky Love est le projet de Luc Bruyère, inspiré par son passé de cabaretier mais aussi par sa critique vorace des masculinités toxiques et la défense de personnages marginalisés par la société. Lucky Love est nommé aux Victoires de la Musique 2025 dans la catégorie « Révélation masculine ».
Billets : à partir de 25€.
Où :Sala Changó, Calle de Covarrubias, 42 (Chamberí)
Pignoise (7 mars)
Deux décennies de scène, 20 ans de carrière : Pignoise fêtent 2025 avec un concert au Movistar Arena qui leur permettra de se remémorer les grandes chansons qui les ont amenés là où ils sont aujourd’hui.
Billets : à partir de 30 €.
Où : Movistar Arena : Avenida de Felipe II S/N (Goya)
Peter Hook & The Light (7 mars)
Les ténèbres sont de retour. En fait, il n’est jamais parti d’ici. Nous sommes en pleine renaissance des sons sombres. Ce n’est pas pour rien que The Cure vient de sortir un nouvel album, que The Horrors revient sur scène avec un nouveau line-up… et que Peter Hook, l’un des pères de la noirceur (il s’agit de l’ancien bassiste de Joy Division) vient à Madrid accompagné de son groupe, The Light (pure ironie). Lors de ce concert, il interprétera des chansons de Substance de New Order et Joy Division, telles que Blue Monday, Bizarre Love Triangle ou Temptation.
Où : Sala Shôko, Calle de Toledo, 86 (La Latina).
Tokio Hotel (12 mars)
Buf, cette histoire de nostalgie nous emmène sur un terrain totalement inattendu. Tokio Hotel (qui ne connaît pas Monsoon?) est de retour après dix ans d’existence et avec un palmarès qui se traduit par plus de 10 millions de disques vendus.
Où jouent-ils ? La Riviera : Calle de Fernández de los Ríos, 67 (Moncloa)
Porridge Radio (19 mars)
Depuis Brighton, ils nous rendront visite en mars. Porridge Radio. Un de ces groupes qui gratte la peau dans chaque chanson, qui indexe avec ses guitares et ses compositions des sentiments qui s’épanouissent sans stridence mais à partir de la viscère pure. Wow, il faut aller les voir.
Billets : à partir de 22 €Où : Sala Copérnico, Calle Fernández de los Ríos, 67 (Moncloa).
Carly Gibert (20 mars)
La chanteuse catalane est avant-gardiste, surprenante, irrévérencieuse. Carly fait partie de ce groupe restreint de compositeurs qui transcendent les limites du genre pop. Elle vient à Madrid pour présenter son EP de quatre chansons THANK GOD THINGS CHANGE.
Billets : à partir de 18 €Où ? Clamores, calle de Albuquerque, 14 (Chamberí)
El Último Vecino (21 mars)
La voix de Gerard Alegre Dòria nous ramène inévitablement à Manolo García et à El último de la fila. En revanche, la musique d’El Último Vecino prend une tangente pop et nous emmène vers une synth-pop plus proche de la new wave, classique, dansante, essentielle. En attendant de chanter avec eux « Yo por ti seré culebra ».
Où : Sala Sol, Calle de los jardines, 3 (Centro).
Oracle Sisters (24 mars)
Elles viennent de Paris avec de la pop rétro sous le bras. Oracle Sisters est un trio français qui a su reprendre les sons de la pop du passé et les rendre contemporains, élégants et amusants. Comme le dit Primavera Tours, vous les aimerez si vous aimez Chris Cohen ou Drugdealer.
Billets : à partir de 18 €.
Où : Sala Sol, Calle de los jardines, 3 (Centro)
DJ Gigola (27 mars)
Comment expliquer ce que fait DJ Gigola, si ce n’est un mélange de bakala et de quelque chose qui peut ressembler à Crazy Frog à certains moments. Ses sessions sont absolument énergiques, amusantes et magiques. Nous l’avons rencontrée au Sónar Day 2024. Une session d’après-midi qui aurait très bien pu se dérouler à 9h00 dans un club after-hours de la Calle de la Cerámica. Quelle folie ! Nous vous aimons. Nous sommes complètement ricaricatas avec vous.
Billets : à partir de 23 eurosOù : Mondo Session à Cocó (Calle Alcalá, 20 ; Centro)
Zeal & Ardor (27 mars)
Zeal & Ardor se situe au carrefour compliqué du blues et du métal. Deux genres que l’on pourrait presque définir comme antagonistes si ce n’était l’existence de groupes comme celui-ci, qui présentera GREIF, leur nouvel album, en mars.
Billets : à partir de 24 €.
Où : Sala Mon, 36 rue Hilarión Eslava (Chamberí).
MIKE (27 mars)
Les amateurs de hip-hop savent qu’il va se passer quelque chose d’important à Madrid au mois de mars. L’arrivée de MIKE est une performance live très attendue par les plus « cafeteros ». L’Américain a déjà gagné le titre de grande promesse du genre et il le prouvera avec ses rimes au Villanos.
Billets : à partir de 18 €.
Où : Sala Villanos, Calle Bernardino Obregón, 18 (Embajadores)
Avant-première des concerts du mois d’avril
- bdrmm (Nazca, 3 avril)
- Maluma (Movistar Arena, 4, 5 et 9 avril)
- The Horrors (Sala MON, 6 avril)
- Lenny Kravitz (Movistar Arena, 6 avril)
- Kings of Convenience (Teatro Lara, 7 avril)
- Mezerg (Sala Cool, 11 avril)
- Amore (Sala But, 12 avril)
- Inhaler (La Riviera, 21 avril)
- Anna B Savage (Moby Dick, 22 avril)
- Jennifer Cardini (Specka, 26 avril)
- Soccer Mommy (Sala Copérnico, 27 avril)
- Svsto (Sala Changó, 26 avril)
- Divorce (Sala Sol, 28 avril)
Avant-première des concerts du mois de mai
- Elias Rønnenfelt (El Sótano, 6 mai)
- Aurora (Movistar Arena, 7 mai)
- Peach Pit (Sala Nazca, 7 mai)
- Adèle Castillon (Café Berlin, 9 mai)
- Stereophonics (La Riviera, 11 et 12 mai)
- The Academic (Sala Nazca, 12 mai)
- Dua Lipa (WiZink Center, 11 et 12 mai)
- Oscar Jerome (Sala Villanos, 19 mai)
- Joaquín Sabina (Movistar Arena, 19 mai, 2 juin, 2 et 4 juillet, 20, 22 octobre et 25 et 30 novembre).
- La Femme (La Riviera, 21 mai)
- Samantha Hudson (But, 23 mai)
- Livianas Provincianas (Sala Galileo Galilei, 24 mai)
- Ca7riel et Paco Amoroso (Movistar Arena, 28 mai)
Aperçu des concerts à partir de l’été 2025
- The Hard Quartet (Sala Villanos, 5 juin)
- Natos & Waor (Riyadh Air Metropolitano, 7 juin)
- Chat Pile (Nazca, 11 juin)
- DEHD (salle Villanos, 11 juin)
- Cola (Villanos Hall, 18 juin)
- Felipe Baldomir (Moby Dick, 18 juin)
- Dellafuente (Riyadh Air Metropolitano, 20 et 21 juin)
- Lucinda Williams (La Riviera, 21 juin)
- HEALTH (Sala Nazca, 24 juin)
- Imagine Dragons (Riyadh Air Metropolitan, 28 juin)
- Ed Sheeran (Riyadh Air Metropolitan, 30 et 31 juin)
- Iron Maiden (Riyadh Air Metropolitan, 5 juillet)
- Rauw Alexander (Movistar Arena, 5 juillet)
- AC/DC (stade Air Metropolitan de Riyad, 12 juillet)
- Rigoberta Bandini (Movistar Arena, 16 juillet)
- HVOB (BUT Hall, 9 septembre)
- Damiano David (Movistar Arena, 22 septembre)
- Nova Twins (Villanos, 4 octobre)
- Belén Aguilera (Movistar Arena, 12 octobre)
- She Past Away (Changó, 10 octobre)
- OneRepublic (Palacio de Vistalegre, 14 novembre)
- Sen Senra sur sa nouvelle scène (Movistar Arena, 30 janvier 2026)